Pyrrhotite… Connais pas
Dans la seule région de Trois-Rivières, on décompte actuellement près de trois cent cinquante bâtiments à vocation résidentielle dont l’intégrité des fondations est gravement menacée à cause d’un agrégat incorporé par la bétonnière.
Cette pierre appelée pyrrhotite est un matériau gonflant qui s’oxyde dans certaines conditions et qui affaiblit le béton des fondations.
Bien qu’il leur ait été impossible de connaître le vice caché affectant le béton acheté, les entrepreneurs de construction sont toutefois touchés de plein fouet par cette situation dramatique, puisque la garantie légale établie à notre code civil les rend responsables de la qualité de la construction qu’ils ont livrée.
Ce problème aurait cependant pu être évité si la Régie du bâtiment, organisme chargé de la normalisation au Québec, s’était préoccupée d’une situation similaire mais de moins grande envergure qui lui avait été révélé il y a près de six ans déjà.
En 2004 en effet, une quinzaine de maisons avaient été frappées du même défaut, suite à la fourniture du béton par une autre bétonnière qui s’approvisionnait dans la même région en agrégat.
La Régie du bâtiment prétextera qu’elle n’a pas juridiction sur les bétonnières ou sur les carrières et que, par voie de conséquence, elle ne pouvait pas intervenir efficacement; mais cela ne l’empêchait quand même pas de fixer la norme acceptable pour un béton destiné à des fins structurelles, sinon à quoi servirait de faire des normes sans se soucier de la solidité et de la stabilité des immeubles bâtis.
Par ailleurs, s’il fallait compter uniquement sur les bétonnières ou encore sur l’Association Béton Québec, à quoi servirait la désignation d’un organisme gouvernemental de normalisation. Et pourtant, actuellement de quelque côté qu’on se tourne, on semble dire, la Pyrrhotite … connais pas.
À lire, prochain Partenaires:
Une page blanche !
Par Raymond A. Daoust
Pensée de la semaine:
Il ne faut pas lier un navire à une seule ancre, ni une vie à un seul espoir.
[Épicète]
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droit de la construction et de l'immobilier.
Dans la seule région de Trois-Rivières, on décompte actuellement près de trois cent cinquante bâtiments à vocation résidentielle dont l’intégrité des fondations est gravement menacée à cause d’un agrégat incorporé par la bétonnière.
Cette pierre appelée pyrrhotite est un matériau gonflant qui s’oxyde dans certaines conditions et qui affaiblit le béton des fondations.
Bien qu’il leur ait été impossible de connaître le vice caché affectant le béton acheté, les entrepreneurs de construction sont toutefois touchés de plein fouet par cette situation dramatique, puisque la garantie légale établie à notre code civil les rend responsables de la qualité de la construction qu’ils ont livrée.
Ce problème aurait cependant pu être évité si la Régie du bâtiment, organisme chargé de la normalisation au Québec, s’était préoccupée d’une situation similaire mais de moins grande envergure qui lui avait été révélé il y a près de six ans déjà.
En 2004 en effet, une quinzaine de maisons avaient été frappées du même défaut, suite à la fourniture du béton par une autre bétonnière qui s’approvisionnait dans la même région en agrégat.
La Régie du bâtiment prétextera qu’elle n’a pas juridiction sur les bétonnières ou sur les carrières et que, par voie de conséquence, elle ne pouvait pas intervenir efficacement; mais cela ne l’empêchait quand même pas de fixer la norme acceptable pour un béton destiné à des fins structurelles, sinon à quoi servirait de faire des normes sans se soucier de la solidité et de la stabilité des immeubles bâtis.
Par ailleurs, s’il fallait compter uniquement sur les bétonnières ou encore sur l’Association Béton Québec, à quoi servirait la désignation d’un organisme gouvernemental de normalisation. Et pourtant, actuellement de quelque côté qu’on se tourne, on semble dire, la Pyrrhotite … connais pas.
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Pensée de la semaine:
Il ne faut pas lier un navire à une seule ancre, ni une vie à un seul espoir.
[Épicète]