Difficiles négociations
Les négociations pour les prochaines conventions collectives des quatre secteurs de l’industrie de la construction sont maintenant amorcées et pour bien saisir les enjeux actuels, il faut se rappeler que la partie syndicale est représentée dans tous les secteurs par les associations représentatives qui regroupent plus de 50% des salariés.
Pour la première fois, la F.T.Q. construction qui est de loin l’association représentative la plus importante par le nombre de travailleurs qu’elle représente, est reléguée au rôle d’observateur à chacune des tables de négociation où la fonction de négocier est désormais dévolue à une « Alliance » formée de la C.S.N., de la C.S.D. et du Conseil Provincial (International).
Ces trois associations représentatives viennent cependant d’horizons très différents et il est évident que la concertation de leurs objectifs respectifs sera au coeur des diificultés que la partie patronale rencontrera.
Un autre élément d’incertitude qui découle sans doute de la situation décrite ci-dessus, réside dans le fait qu’aucune des tables de négociation sectorielle n’est décisionnelle et que toutes doivent s’en remettre à la ratification de leurs recommandations par une table centrale qui ne négocie pas directement avec chacune des parties patronales chargées de la négociation des conditions de travail dans leur secteur respectif.
Il faut craindre enfin que « L’Alliance » aura tout intérêt à mener une bataille ferme pour les salariés afin d’éviter que la F.T.Q. construction retrouve la majorité simple lors de la prochaine période de maraudage qui déterminera quelle(s) association(s) représentative(s) mènera (ont) la prochaine négociation.
À la lumière de ce qui précède, il est facile de déduire que la négociation des conventions collectives de l’industrie de la construction risque d’être empreinte de turbulence cette année.
Pensée de la semaine:
[ Irène Crawford ]
Si ça semble trop beau pour être vrai, alors c’est fort probablement le cas.
Crochetière, Pétrin offre des services juridiques complets et de qualité supérieure en
droit de la construction et de l'immobilier.
Les négociations pour les prochaines conventions collectives des quatre secteurs de l’industrie de la construction sont maintenant amorcées et pour bien saisir les enjeux actuels, il faut se rappeler que la partie syndicale est représentée dans tous les secteurs par les associations représentatives qui regroupent plus de 50% des salariés.
Pour la première fois, la F.T.Q. construction qui est de loin l’association représentative la plus importante par le nombre de travailleurs qu’elle représente, est reléguée au rôle d’observateur à chacune des tables de négociation où la fonction de négocier est désormais dévolue à une « Alliance » formée de la C.S.N., de la C.S.D. et du Conseil Provincial (International).
Ces trois associations représentatives viennent cependant d’horizons très différents et il est évident que la concertation de leurs objectifs respectifs sera au coeur des diificultés que la partie patronale rencontrera.
Un autre élément d’incertitude qui découle sans doute de la situation décrite ci-dessus, réside dans le fait qu’aucune des tables de négociation sectorielle n’est décisionnelle et que toutes doivent s’en remettre à la ratification de leurs recommandations par une table centrale qui ne négocie pas directement avec chacune des parties patronales chargées de la négociation des conditions de travail dans leur secteur respectif.
Il faut craindre enfin que « L’Alliance » aura tout intérêt à mener une bataille ferme pour les salariés afin d’éviter que la F.T.Q. construction retrouve la majorité simple lors de la prochaine période de maraudage qui déterminera quelle(s) association(s) représentative(s) mènera (ont) la prochaine négociation.
À la lumière de ce qui précède, il est facile de déduire que la négociation des conventions collectives de l’industrie de la construction risque d’être empreinte de turbulence cette année.
Pensée de la semaine:
[ Irène Crawford ]
Si ça semble trop beau pour être vrai, alors c’est fort probablement le cas.
Crochetière, Pétrin offre des services juridiques complets et de qualité supérieure en droit de la construction et de l'immobilier.